Écrit par Samuel Pierre
Avec l’ISTEAH, il s’agit de mettre la science et la technologie au service du développement. Pour y parvenir, il formera des citoyens, des innovateurs et des leaders aptes à agir avec compétence aux échelles locale, nationale et régionale, en poursuivant un idéal d’excellence dans les actions et les interventions. L’ISTEAH vise à prolonger l’action des établissements universitaires haïtiens existants. Il vise aussi à renforcer durablement ceux-ci par la mutualisation de ressources complémentaires dans des domaines spécifiques où l’expertise est sinon inexistante, du moins insuffisante au pays.
Écrit par Kénold Moreau
Le besoin de formation universitaire en Haïti était déjà énorme, le séisme du 12 janvier 2010 vient l’accentuer davantage. Ce séisme qui a détruit ou rendu inutilisables près de 80 % des établissements supérieurs du pays a réveillé la conscience nationale sur le besoin de formation dans de nom-breux domaines, mais surtout sur la nécessité de décentraliser l’offre publique de formation. On estime au total qu’environ 160 universités parmi celles qui fonctionnent dans la région métropolitaine ont été, pour la plupart, détruites ou endommagées par le séisme, qui a tué environ 120 professeurs et 3 000 élèves et étudiants.
Écrit par Hérold Toussaint
À son retour en Haïti en 1999, l’auteur a été nommé professeur à l’Université d’Etat d’Haïti. Il y a rencontré une université victime d’une culture manichéenne qui imprègne d’ailleurs les pratiques des décideurs politiques et économiques du pays. Le travail coopératif n’est guère encouragé. Face à ce constat, nous avons introduit le concept d’universitaire-citoyen. L’universitaire-citoyen est celui qui s’intéresse avant tout au statut de la vérité dans la société. Il croit aussi en la force de l’amour.
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Écrit par P. Yves Voltaire
Il est particulièrement symbolique qu’un hommage posthume à un recteur-fondateur d’université publique régionale haïtienne se déroule dans un des locaux de l’Université d’État d’Haïti et au cours d’une conférence générale de la CORPUCA. Je remercie et félicite le président de la CORPUCA ainsi que le recteur de l’UEH, deux bons amis du recteur Michel Saint-Louis, membre aspirant de la CORPUCA décédé à l’âge de 81 ans, pour cette heureuse initiative.
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Écrit par Yvon Lamour
Lontan anvan ane Konstitisyon 1987 la te pral parèt tètli, lengwis ak kreyolis toupatou te konn ap mande pou tout Ayisyen chache pran kreyòl la, lang manman ak papa yo, oserye ; lèfini, pou yo ta mete enstitisyon tout kalite ki soti nan leta ak nan sosyete-sivil ki ap bay lang lan jarèt. Nan moman sa a, nou ap fè rimay Pastè Ormonde McConnell ak Edikatè Frank Laubach, 2 meriken ki te bay kreyòl anpil gwo bourad nan ane 1940-1950 yo, avèk premye òtograf (sistèm ekriti) yo te tabli a.
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Écrit par Ronald Jean-Jacques et Jean Moisset
Le réseau des établissements d’enseignement supérieur et universitaire haïtien(RÉÉSUH) préoccupe. Il constitue un fourre-tout dont personne aujourd’hui ne peut dire vraiment ce qui s’y trouve. Par ailleurs, ses problèmes sont multiples et diversifiés dont notamment son incapacité de répondre à la demande sociale de formation post-secondaire au double plan quantitatif et qualitatif et la faiblesse de sa gouvernance.
Écrit par Ronald Jean-Jacques ak Jean J. Moisset
Rehèch pou laverite, malgre tout sa nou konnen epi pisansechanj ki fèt nan mitan moun ki konsène yo, pou nou kab transfòme reyalite a, kapab epi dwe mache men nan men ak respè pou tout moun. Se ak lespri sa a epi avèk plezi nou te aksepte travay ko-editè nimewo tematik revi Haïti Perspectives la sou ansèyman wo nivo epi linivèsite an Ayiti, sou demann Pwofesè Samuel Pierre, Editè an chèf, nou di mèsi anpil. Entansyon nou se pote koutmen pa nou, piti kou li ye, nan kreyasyon kokennchen travay sa a, ki fè devlopman dirab peyi a.
Écrit par Pierre Toussaint
Cet article aborde la question de l’enseignement supérieur en Haïti dans le contexte d’après-séisme du 12 janvier 2010. Il fait unbref état des lieux des universités haïtiennes, notamment l’université publique haïtienne, et propose la création d’un réseau d’universités publiques incluant l’Université d’État d’Haïti afin de favoriser l’accès à l’enseignement supérieur sur tout le territoire national. L’université publique haïtienne doit d’abord donner accès au plus grand nombre d’étudiants et favoriser le développement social, culturel, économique et politique du pays. L’article présente quelques recommandations pour une meilleure gestion de l’université publique, dont la création d’un ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation Technologique (MESRIT) et d’un Conseil supérieur des universités (CSU).
Écrit par Jean Joseph Moisset
Le présent article porte sur la gouvernance de l’enseignement supérieur et universitaire en Haïti. Il vise précisément à montrer,dans une perspective systémique, que les déficiences observées relativement aux processus de gestion et aux ressources, combinées avec des éléments liés à l’environnement naturel, au contexte socioculturel et historique du pays, ne permettent pas à l’éducation de donner sa pleine mesure par rapport au développement durable de la nation, tout en apportant des pistes d’action concrète pour résoudre les problèmes analysés. Il illustre par ailleurs ce qu’au fil des siècles la science économique, la théorie du capital humain et l’économie du savoir ont bien démontré, à savoir que si l’éducation, dont l’enseignement supérieur et universitaire est une composante majeure, est un facteur incontournable du bien-être et du développement des individus et des sociétés, elle est une condition nécessaire, mais non suffisante cependant.
Écrit par P. Yves Voltaire
Créées par le ministère de l’Éducation nationale et de la Formation professionnelle (MENFP) à partir de 2006, les universitéspubliques régionales (UPR) sont actuellement au nombre de six. Sont-elles condamnées à reproduire les tares du système d’enseignement supérieur haïtien ou peuvent-elles offrir une formation d’excellente qualité au service de la décentralisation et du développement intégral durable de nos départements?
Écrit par Bénédique Paul et Thébeau Michel
Les établissements universitaires haïtiens sont essentiellement financés par l’économie des ménages majoritairement pauvres. Lescontraintes de ressources financières les empêchent de s’attirer les meilleurs enseignants et de répondre à la demande sociale d’enseignement. Comment sortir de cette impasse ? Cet article discute un certain nombre de stratégies institutionnelles et managériales permettant d’avancer que, d’une part, les universités doivent se repenser, changer de paradigme afin de se doter de ressources humaines dignes de l’excellence et d’une logique de fonctionnement capable de leur permettre de devenir financièrement plus viables. D’autre part, l’État doit jouer son rôle de garant des conditions et stratégies de développement économique du pays en finançant tous les établissements universitaires agréés.
Écrit par Ronald Jean Jacques
Dans cet article, répondant au principal objectif de proposition de cette revue thématique, nous livrons un certain nombre depistes et de démarches pour la revalorisation de la fonction enseignante, aspect primordial pour la construction d’une véritable Université haïtienne. Nous proposons de commencer par la préparation de pépinières de professeurs et de chercheurs par des bourses d’excellence à garantir aux plus brillants étudiants des différentes filières d’études pour la poursuite de leur formation.
Écrit par Pierre-Michel Laguerre
L’éducation est encore une fois à l’heure des réformes en Haïti. Il s’est manifesté dans le Rapport final du Groupe de travail sur l’éducation et la formation (GTEF) et le Plan opérationnel (2010-2015) du ministère de l’Éducation nationale et de la Formation professionnelle, la forte volonté de jeter les bases d’un enseignement supérieur moderne et renouvelé dans sa structure, son organisation. L’Université d’État d’Haïti (UEH) est incapable d’accueillir l’ensemble des bacheliers et bachelières, alors qu’on assiste à une montée massive de flux de finissants à l’échelle des dix départements régionaux d’éducation.
Un compte-rendu de lecture par Jean-Marie Bourjolly
The Big Truck That Went By, c’est le titre d’un ouvrage qui vient de paraître sous la plume de Jonathan M. Katz, correspondant de l’Associated Press en Haïti au moment du tremblement de terre, dans lequel il décrit, comme indiqué par le sous-titre, « comment le monde est venu pour sauver Haïti et a laissé après lui un désastre ».
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